Lauréate du prix Joël Ménard 2016 en Recherche Fondamentale, son prix lui a été remis par le Professeur Rémi Quirion, membre du Conseil Scientifique International de la fondation.
Titulaire d’un Master en biologie cellulaire et physiologie avec une majeure en neurosciences, Laure Verret a poursuit ses études avec un doctorat, dans le dessin de déterminer le réseau neuronal responsable de l’apparition et de la maintenance, du sommeil paradoxal chez le rat, en combinant des approches électrophysiologiques et neuroanatomiques. Sa thèse lui a permis d’établir un nouveau modèle du réseau neuronal contrôlant le sommeil et d’ouvrir une nouvelle voie dans le domaine (Verret et al., 2003, 2005, 2006, Lilly foundation award 2004).
Durant sa première formation postdoctorale, elle s’est orientée vers la recherche sur la conservation de la plasticité dans des conditions neuropathologiques. C’est au cours de sa seconde formation postdoctorale à l’Institut Gladstone des maladies neurologiques de San Francisco, et en combinant son expérience sur les réseaux neuronaux et ses connaissances sur les mécanismes de déficits de mémoire chez les souris AD, qu’elle a pu démontrer que la déplétion d’un canal sodique dans les cellules de parvalbumine provoque des oscillations anormales et des déficits cognitifs dans la maladie d’Alzheimer.
Maître de Conférences à Toulouse depuis 2013, Laure développe des projets de recherche sur les effets des interneurones inhibiteurs induits par la MA sur l’activité cérébrale locale et globale et sur les déficits cognitifs dans les modèles murins de la maladie.