Pendant le confinement, les chercheurs ont du s’adapter pour poursuivre leurs travaux de recherche sur la maladie d’Alzheimer. Qu’ont-ils mis en place pour maintenir leurs activités ?
Le Docteur Raphaëlle Pardossi-Piquard, chercheuse au CNRS dans le laboratoire de Frédéric Checler à Nice Sophia Antipolis, et membre du Comité Opérationnel de la Fondation Alzheimer, nous explique en vidéo comment elle poursuit ses travaux de recherche pendant le confinement !
Ses travaux de recherche, récompensés par les Prix Joël Ménard 2016, portent sur les mécanismes moléculaires impliqués dans la maladie d’Alzheimer et plus particulièrement dans la production du peptide amyloïde.
/ Comment s’organise la recherche pendant le confinement ?
Son laboratoire de recherche est fermé depuis le premier jour du confinement. Le Docteur Pardossi-Piquard a du arrêter les expériences qui étaient en cours.
Pour autant, ses travaux de recherche continuent ! Même si elle n’est pas dans son laboratoire, elle travaille de chez elle, rédige des articles scientifiques, réfléchi à l’évolution de son projet et s’informe sur les dernières avancées scientifiques afin de pouvoir mieux cibler ses objectifs de recherche.
/ Quelles suites espérer pour la recherche française ?
Je souhaiterai que ce confinement, qui est difficile à vivre pour tous, fasse prendre conscience à la population et plus particulièrement au Gouvernement de l’importance de la recherche dans notre société.
La chercheuse ajoute espérer que des moyens importants pourront être apportés en priorité aux hôpitaux mais qu’il ne faudra pas oublier la recherche clinique et la recherche fondamentale , qui sont essentielles à l’acquisition de nos connaissances et essentielles à toute application thérapeutique.
/ Comment soutenir les chercheurs français engagés contre Alzheimer ?
Pour soutenir les chercheurs et contribuer aux avancées de la recherche française sur la maladie d’Alzheimer, vous pouvez faire un don déductible de votre Impôt sur le Revenu :