Qui n’a jamais eu ce fâcheux réflexe de retenir un éternuement ou un accès de toux, sous prétexte de bienséance ou de savoir-vivre ? Certes ce n’est pas très agréable de voir quelqu’un faire du bruit en toussant ou de postillonner sur son interlocuteur, mais retenir un éternuement ou une quinte de toux en fermant la bouche n’est pas recommandé non plus !
/ Éternuements et quinte de toux : les bons réflexes à adopter pour préserver votre cerveau
Lorsque vous retenez un éternuement ou une envie de tousser, vous essayez de contenir un flux d’air expulsé à 50 km/h. Cela entraîne une augmentation massive de pression de votre nez, votre gorge, vos yeux, votre système vasculaire et dans votre boîte crânienne.
/ Anévrysmes : quèsaco ?
Le corps humain contient de nombreux vaisseaux permettant de transporter notre sang jusqu’au plus profond de notre organisme. On les appelle vaisseaux capillaires car ils sont plus fins que des cheveux ! Certains de ces vaisseaux comportent des petits défauts : il s’agit d’hernies et de déformations en fuseau appelées anévrysmes. Ils constituent des points de faiblesse qui peuvent se rompre sous l’effet de la forte pression induite lorsque vous retenez un éternuement ou une toux. microscopiques qui vont avoir tendance à s’accumuler tout au long de la vie. Par exemple, vous pouvez parfois apercevoir des petites taches rouges dans le blanc de vos yeux : il s’agit souvent de petits vaisseaux superficiels qui se sont rompus.
Le risque pour le cerveau? Laissez passer un peu de sang dans les tissus en formant une cicatrice et des pertes de quelques neurones. A la longue, la multiplication de ces micro-lésions participe à une diminution de notre capital-cerveau et peuvent à terme diminuer la résistance de notre cerveau à l’apparition des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer.
/ Comment se prémunir
Eh bien ne retenez plus vos éternuements et vos quintes de toux !
Source : « Le Guide anti-Alzheimer, les secrets d’un cerveau en pleine forme » du Professeur Philippe Amouyel