Génétique et maladie d’Alzheimer : ce qu’il faut savoir

Publié le

Beaucoup de personnes pensent qu’avoir un parent atteint de la maladie d’Alzheimer signifie qu’elles-mêmes seront automatiquement atteintes un jour. Cependant, cette crainte est loin d’être fondée.

/ Les facteurs de risques génétiques : une prédisposition, pas une fatalité

La génétique peut effectivement influencer le risque de développer la maladie d’Alzheimer, mais elle n’en est pas le seul déterminant. On distingue deux catégories d’influence de la génétique sur la survenue de la maladie d’Alzheimer :

  1. Dans les formes familiales, rares et précoces (âge de début moins de 65 ans) : Ces formes sont dues à des mutations génétiques spécifiques de certains gènes (comme dans les gènes APP, PSEN1 et PSEN2) et concernent moins de 1 % de l’ensemble des cas de maladies d’Alzheimer. Ces mutations sont transmises de génération en génération et entraînent presque toujours la maladie chez les porteurs de ces mutations.
  2. Dans les formes sporadiques et tardives : C’est la très grande majorité des cas de maladie d’Alzheimer. Elles sont influencées par nos comportements et nos habitudes de vie et par notre terrain génétique. On parle alors de gènes de susceptibilité. Avoir de tels gènes peut augmenter le risque, mais cela ne signifie pas que vous développerez systématiquement la maladie.

En d’autres termes, même si votre père, votre mère ou un autre proche parent a été diagnostiqué, cela ne veut pas dire que vous en serez forcément atteint. De plus comme nous vivons tous de plus en plus longtemps et que le risque de maladie d’Alzheimer augmente avec l’âge, la probabilité d’avoir dans sa famille des patients atteints de maladie d’Alzheimer augmente. La susceptibilité génétique est donc un facteur parmi d’autres, et vos choix de vie et votre environnement jouent un rôle tout aussi important.

/ Que pouvez-vous faire pour prévenir la maladie d’Alzheimer ?

De nombreuses études montrent que ceux d’entre nous qui sont porteurs de ces susceptibilités génétiques sont ceux qui profitent le plus des mesures de préventions. Donc même avec un antécédent familial, il est possible d’agir pour réduire les risques :

  • Adoptez une hygiène de vie protectrice : mangez équilibré, bougez régulièrement, dormez suffisamment et réduisez le stress.
  • Prenez soin de votre santé cardiovasculaire : une bonne santé du cœur est étroitement liée à celle du cerveau.
  • Restez mentalement actif : apprenez de nouvelles choses, pratiquez des activités stimulantes, restez connecté socialement.
  • Consultez un médecin : si vous êtes inquiet à propos de vos antécédents familiaux, un professionnel de santé pourra évaluer vos risques et vous conseiller.

/ Vous avez le pouvoir d’agir pour retarder la survenue de la maladie

En adoptant une démarche proactive, vous pouvez protéger votre cerveau et réduire considérablement vos chances de développer la maladie. Alors n’attendez pas, commencez dès aujourd’hui votre programme de prévention !

/ Agir pour votre santé et soutenir la recherche

Ensemble, donnons un futur à notre mémoire. En soutenant la Fondation Alzheimer, vous contribuez au financement de projets de recherche français essentiels pour comprendre l’influence de la génétique, développer des outils de détection précoce et trouver des traitements innovants. Chaque geste pour faire avancer la recherche !

La susceptibilité génétique individuelle influence notre risque de développer une maladie d’Alzheimer, mais elle ne définit pas tout. Grâce à des choix de vie éclairés et aux avancées de la recherche française sur la maladie d’Alzheimer, il est possible de réduire nos risques et de préserver notre cerveau.

/ Sources 

Télécharger
Partager sur :

/ Vous aimerez aussi

Newsletter

Je souhaite recevoir toutes les dernières actualités

JE M’INSCRIS