Lauréat du prix Joël Ménard 2016 en Recherche Clinique et Translationnelle, son prix a été remis par le Professeur Judes Poirier, membre du Conseil Scientifique International de la fondation.
Depuis ses premiers stages en neurologie, le Dr Gaël Nicolas s’est intéressé aux maladies neurodégénératives et à la contribution de la génétique au développement de ces pathologies. Il a bénéficié d’une formation clinique sous la supervision du Prof. Didier Hannequin spécialisé dans le domaine des troubles neurodégénératifs. Il a travaillé sur les aspects de diagnostic et de soin des patients, comme en témoigne ma thèse d’exercice de médecine dont le sujet portait sur le diagnostic et la caractérisation de la démence chez les patients d’âge moyen atteints de schizophrénie.
Parallèlement, il a commencé à étudier la neurogénétique sous la supervision du Dr Dominique Campion au cours de son Master et ensuite dans le cadre de son doctorat, défendu à la fin de l’année 2015. Ils ont utilisé les techniques les plus avancées de séquençage complet des exomes (le séquençage de tous les gènes codants du génome) de patients avec des stratégies innovantes et identifié de nouveaux gènes impliqués dans le déterminisme génétique de la maladie d’Alzheimer à début précoce, dans des formes familiales et sporadiques, ainsi que dans un trouble apparenté appelé calcification cérébrale familiale primaire (PFBC). Son principal objectif est d’identifier les gènes impliqués dans la génétique de maladie d’Alzheimer à début précoce afin de permettre de développer des stratégies thérapeutiques préventives chez les personnes à risque.