Dans la plupart des études et protocoles de recherche expérimentale et fondamentale, les chercheurs travaillent sur des souris. La limite à l’utilisation de ces animaux est l’extrapolation des résultats obtenus à l’Homme. De plus, il est impossible d’étudier l’impact de certains gènes spécifiques à l’Homme sur la survenue d’une maladie puisqu’ils ne sont pas présents chez la souris.
Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, le gène CHRFAM7A qui code pour un récepteur nicotinique, est spécifique à l’Homme et pourrait être important dans la compréhension de la maladie en raison de son expression dans les neurones humains et les microglies.
Dans ce projet, le but est de créer des souris « humanisées » chez lesquelles des neurones humains ont été transplantés avant la naissance. Cette technique permettra donc d’évaluer le rôle du gène CHRFAM7A dans la maladie d’Alzheimer chez des souris.
Découvrez le résumé scientifique du projet Nicodup, porté par Uwe Maskos :