Porteur de projet : Antoine Triller
Laboratoire : U1024 Inserm – UMR8197 CNRS – Institut de Biologie de L’Ecole Normale (Pierre Paoletti)
Site Ecole Normale Supérieure – Paris – ENS
Des travaux de recherche ont démontré que les protéines amyloïde et Tau présentes dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer étaient capables de s’agréger et de se propager d’une cellule nerveuse à l’autre. Les neurones ainsi affectés vont à leur tour transmettre ces agrégats. Ce phénomène s’explique par l’action des agrégats sur des protéines spécifiques de la membrane des neurones.
Grâce à une approche multidisciplinaire, l’équipe de recherche étudie de nouvelles stratégies pour bloquer les interactions entre les protéines pathogènes amyloïde et tau et les protéines membranaires cibles. La conséquence directe de ce blocage est de stopper la propagation des protéines toxiques et donc de ralentir, voire même interrompre la progression de la maladie. Par ailleurs, l’identification de molécules capables d’empêcher les actions des protéines amyloïde et tau sur la membrane permet d’envisager de nouvelles voies thérapeutiques pour traiter les patients, mais également de nouvelles voies de diagnostic pour détecter la maladie très précocement.